A Metz, il faut bien admettre que quelquefois c’était galère : la petite bouge la tête tout le temps. Sa mère tentait bien de la maintenir fixe en l‘immobilisant entre ses mains, la solution n’est pas parfaite. Alors énervements, impatience, coup de ciseaux imprécis. Bref, nous attendions qu’elle en ait vraiment besoin pour l’emmener se refaire une beauté.
Ici par contre, les coiffeurs possèdent une arme terriblement efficace réduisant Pauline à une immobilité parfaite : les séries TV de Kung-fu !
C’est pire que les films de Kung-fu ! Tout est nul. Même les scènes de combats. Ils filment quelques pauvres acteurs qui s’agitent vaguement. Le réalisateur fait un gros plan sur les bras, fait un « accéléré », rajoute un bruitage, de temps en temps l’un des acteurs tombe une pose et c’est reparti…
Les pauvres bougres tentent de puiser dans leur mémoire affective chère à Christophe mais elle semble à sec.
Mais, ça captive Pauline qui n’en perd pas une miette. Du coup le coiffeur peut évoluer autour d’elle sans souci (sous réserve quand même de ne pas lui boucher la vue).
Deux réflexions amusantes :
Il y a un tas de vietnamiens qui semblent aller chez le coiffeur pour regarder la télé.
Le coiffeur est un travesti : ça doit être transculturel.