LUANG PRABANG

Il fait gris sur Luang Prabang.

Au dire des expats du coin, le gris du ciel est du aux nombreux brulis de la région. Les paysans débroussaillent leurs champs et fertilisent la terre avec cette méthode ancestrale. La ville est enveloppée d’une grisaille qui la rend mystérieuse. Les stupas des pagodes émergent difficilement de leur écrin de verdure et de leur gangue de ouate.

Aussi Luang Prabang, ville classé au patrimoine de l’humanité, ville-rocher au confluent du Mékong et de la Nam Kane, préserve son charme derrière ce rideau évanescent.

Il fait froid sur Luang Prabang, à peine vingt degrés. Ce Soleil, si puissant sur les plaines d’Angkor ne perce pas la couche nuageuse.

Depuis hier il pleut sur Luang Prabang. La grisaille des fumées a épousé le noir des orages tropicaux. Mais la pluie lavera le ciel, trempera les champs, effaçant, d’un même coup de vent les nuages de fumée et le risque qu’ils reviennent. Il fera de nouveau chaud sur Luang Prabang, et beau. Alors, alors seulement elle commencera à nous dévoiler ces charmes de belle un peu farouche.

Posté le 30 mars 2010 par dans Le Laos, Le voyage

Une réponse to “LUANG PRABANG”

  1. labourel robert :

    30 mars 2010 at 11:48

    ça pourrait être du Maupassant
    biz

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