J’ai voulu aller dans un petit village qu’on appelle Junhgang. Je pensais :
– aller à Yi bin
– arriver vers midi, visiter cette petite bourgade
– dormir sur place
– le lendemain aller à Junhgang pour la journée (c’est seulement à 10km)
– revenir sur Yi bin, y dormir et repartir sur Chengdu.
Préalablement, j’avais étudié la visite d’une région à 800 bornes de Chengdu, mais visiblement magnifique. Comme c’était à 4000 mètres d’altitude, Raphaël y avait mis son véto.
Alors je m’étais rabattue sur cette option.
Donc, nous prenons un bus jusqu’à Yi Bin, jusque là, à part donner son passeport pour prendre le bus, RAS.
J’avais réservé une chambre par booking.com. Arrivés sur place, on pense mettre nos affaires à l’hôtel et hop ! visite de ce village qui ressemble à s’y méprendre à une grosse ville. (toute moche en plus de ce qu’on en a vu, je préfère le préciser)
Arrivés à l’hôtel, la sentence tombe « Nous ne prenons pas les étrangers ! « .
Là, s’en suis une belle galère d’une demi-journée car impossible de trouver un hôtel pour étranger dans nos prix.
Nous atterrirons donc à 80 km de là, le soir à 20h. Pas du tout dans le coin de Junhgang (il n’y a pas d’hôtel pour les touristes) mais en altitude. (hahaha)
C’est dans un parc naturel : la « mer de Bambous »
Et là, nous avons eu froid, mais froid ! Et qu’on ne vienne pas me dire que nous sommes devenus frileux. Non, il faisait réellement froid. Même que la propriétaire des lieux avait équipé nos lits avec des couvertures chauffantes !
Nous sommes donc restés 3 nuits, pour visiter cet étrange endroit.
Bon, des bambous, si vous voulez, nous en avons plein dans notre jardin, mais là il parait que c’est fantastique et gigantesque… ben oui, nous sommes ne Chine, et tout est gigantesque.
Nous sommes tombés sur une hôte charmante parlant anglais, sa petite fille, emmitouflée à ne pas pouvoir marcher.
Nous pensions aux enfants à la garderie de Raphaël, libre de leurs mouvements, juste en culotte, à jouer toute la journée avec de l’eau ! La vie est injuste parfois. 😉
Chez notre hôte :
Très gentille, elle nous a proposée de prendre Pauline une année, pour qu’elle apprenne le chinois en échange d’apprendre le français à sa petite fille.
Ce qui m’a fait mourir de rire : elle nous propose pour le lendemain matin d’assister au repas des chinois… comment mangent ces gens… heu… ça ira merci… nous connaissons un peu leur façon de faire nous en « avons » plein à Siem Reap.
Nous avons donc pris un bon petit déjeuner (soupe de nouilles aux bambous) et sommes partis découvrir le parc avant l’arrivée de bus de chinois.
il fait tellement froid qu’ils rangent leur chaussures dans des frigos !
Donc, nous nous sommes baladés dans la nature, entourés de bambous durant deux jours. C’était sympa, ça change complètement de la ville.
J’ai pris cette photo pour le balai que j’ai trouvé écolo, gigantesque et …efficace.
Il y avait le même en plastique chez notre hôte.
Balade en montagne : cascades à gogo.
Chapeau naturel et écolo aussi pour ce chinois qui incite les gens de son groupe à faire pareil.
Pour quelques yuens on vous propose de faire des balades porté. Porté à dos d’homme. Ça change du dos d’éléphant.
Nous avons fait tout un flan de montagne, c’était vertigineux, et très près du bord, Pauline et moi avons adoré, Raphaël a aimé une fois la balade finie. 😉 Tout le long de la montagne, il y avait des statues sculptées à même la roche, des cascades, des peintures… et un superbe paysage avec vue sur des petits villages en contrebas, des cultures en terrasses, bref, ce fut une balade vraiment très sympa.
la mer de bambous
Un esprit de la forêt.
C’est tellement gigantesque, que des téléphériques sont prévus pour survoler cette mer verte.
100 cabines… c’est pas rien….assez vertigineux en fait.
Balades vraiment sympa avec des paysages très jolis. Raphaël a trouvé tout de même que ça ressemblait aux Vosges… temps gris froid, des arbres partout, des fonds de vallées humides qui ne connaissent jamais le soleil, et gris… mais gris ….
On échappera pas, là non plus, aux chinoises qui voudront nous prendre en photo.
Devant un petit lac…
Prochaine article, les pandas.
laSof