Ici, ce sont les vacances. C’est la fête des morts, donc pas d’école, de toute façon aurait-elle pu ouvrir ? Siem Reap est toujours sous l’eau. Même si on assiste à une décrue, le niveau d’eau atteint un mètre par endroit.
Ça c’est la ville mais qu’en est-il de la campagne ?
Avec des amis, nous avons enfourché nos mobylettes et avons exploré les environs…
Un moment nous sommes forcés de nous arrêter. Ce n’est pas tellement les 10 cm d’eau sur la route qui nous empêcheraient d’aller plus loin, c’est simplement que plus loin, ça à l’air encore pire. Où que notre regard se porte devant nous, pas une once de route sèche.
Nous nous arrêtons. Aussitôt des enfants accourent pour nous saluer. La route qui nous a emmenée jusque là était sous l’eau ses derniers jours : ça s’améliore !
Cette jeune femme sur sa pirogue, au sortir de chez elle nous le confirme : pas de possibilité d’aller plus loin sans bateau.
Chacun se débrouille comme il peut :
Alors des bateaux il y en a. C’est vrai que nous ne sommes pas loin du Tonlé Sap. Et comme nous ne pouvons pas joindre le lac, le lac et venu à nous. Nous sommes en plein milieu des terres.
Nous laissons les motos et embarquons. Là ce sont des rizières d’habitude:
Certains bâtissent des habitations de fortune pour sauver tout ce qui peut l’être :
Nous poursuivons notre route vers une petite île sur laquelle se dresse une pagode.
labourel robert :
27 septembre 2011 at 9:04
j’ai pas pris de bottes