Ainsi donc j’étais à Cao Bang
et je m’étais mis en tête d’aller à Dien Bien Phu…
Il n’existe pas de ligne de bus directe, le plus rapide, le plus simple c’est de repasser par Hanoï.
Donc mon programme de la journée est de m’enfiler les 286 km Cao- Hanoi et ensuite les 457 km Hanoï Dien Bien Phu. soit au total…20h de bus dans la journée.
Le voyage pour Hanoï se passe dans ce bus.
Qu’on me comprenne bien. Il ne s’agit de bus tout confort avec toilette et place pour les jambes. Non il s’agit d’un bus tout simple avec Clim et radio à fond. Un bus local.
Comme le propriétaire a le soucis de rentabilité il installe un planche de bois entre les sièges de chaque rangée. Et comme les viets ont des petits culs, il peut en coller deux sur chaque planche, ce qui mine de rien, augmente sa capacité de transport de 50%. Évidement les deux infortunés sur leur mini strapontins sont un peu à l’étroit et communiquent leur inconfort à tous les membres de la rangée.
8h comme ça c’est un peu long…
Arrivé à Hanoï, changement de bus, pour un bus de nuit, un sleepy-bus. Là point de siège, mais de petites couchettes qui seraient assez confortables si elle n’étaient pas dessinées en largeur et en longueur pour une taille de Viet standard.
On se déchausse à l’entrée ( après tout, nous somme en Asie). Et pour nous éviter d’avoir à rechercher nos chaussures à chaque arrêt on met à notre disposition un panier de tongs trop petites qui sont toutes dépareillées. Mais c’est pratique.
A 5h30 du matin quand on arrive on est content de trouver une chambre d’hôtel, de se déshabiller , de se doucher et de finir sa nuit. Pour le retour je ne suis dit que je prendrai l’avion ( après tout Dien Bien vu du ciel ça le fait et en repartir en avion est un luxe que beaucoup n’ont pas eu).
Alors Dien Bien Phu ?
J’ai réïtéré à Dien Bien ( comme ils disent) ce que j’avais fait à Cao Bang. Location de de mobylette et zouh…
Alors que dire… que c’est aussi très beau. et tout aussi pluvieux.
Que la ville est peuplée de Viets et la campagne de Thaïs
Autour de la ville , les français avaient fortifié des collines qu’il avaient nommées de prénoms féminins.
La ville s’est considérablement agrandie, elle recouvre maintenant les Dominique, les Elianne, s’étend jusqu’au pied de Gabrielle et aux alentours du PC de Gn de Castre.
Les Viets sont assez fiers de leur bataille ( et ils peuvent).
Ils ont maintenu quelques vestiges qui sont assez visités par des touristes viets.
Je vais y consacrer plusieurs jours…