en route pour aller voir les éléphants…

Le Laos, Le pays du million d’éléphants… disait-on. Malheureusement, on ne peut plus dire cela. Il n’en reste que 800 dont 400 sauvages. Pourquoi un tel déclin ?
La mécanique, mais non seulement. Il y a eu les massacres par des chasseurs non scrupuleux pour vendre l’ivoire, la trompe et/ou les pattes.
Il y a eu beaucoup de vente d’éléphants pour des cirques en Chine ou en Thaïlande. De plus, un éléphant qui fait du débardage peut faire gagner jusqu’à 100 dollars/jour travaillé à son propriétaire. Lorsqu’une femelle est pleine, elle va devoir s’arrêter un bon moment avant la naissance de son petit, (19 mois de gestation) ce qui génère des pertes financières non négligeable. Donc, il n’y a plus de naissance chez ces mastodontes domestiqués.
Actuellement, même en déployant quelques stratèges pour remettre en route quelques grossesses chez les éléphantes domestiquées, comme c’est le cas, dans le camp que nous sommes allés visiter*, il est prédit par des spécialistes, que dans 50 ans, il n’y aura plus d’éléphants au Laos…

*Pour en savoir plus sur ce camp : http://www.elephantconservationcenter.com/

Alors, puisque deux éléphanteaux sont nés il y a environ 4 mois, dans ce camp de Sayaboury, Bounmy, nous propose de nous emmener pour aller à leur rencontre. On ne décline pas cette proposition !

Pour s’y rendre, c’est 3H de piste, le Mékong à traverser et encore de la piste boueuse que la moindre pluie rendrait impraticable. Nous avons bien conscience que c’est une chance de se rendre dans ce camp, et que s’il devait pleuvoir, nous devrions faire demi-tour, au risque de rester coincés, des heures, des jours, voir des semaines.

Donc, pour s’y rendre, nous faisons d’abord des provisions.


La piste est difficile, Raf et Pauline sont derrière. Raf s’accroche et Pauline dort. C’est Bounmy qui nous emmène dans son véhicule non-tout terrain.

Arrivée au BAC pour traverser le Makong. Vous remarquerez comme il est étroit à ce niveau, étroit mais costaud ! Avec de forts courants.
L’attente au BAC :


Le passage : la voiture avec la trace de main sur la carrosserie est celle de Bounmy, trace laissée par « pi may « . A remarquer, le conducteur dans le hamac…

Il y a deux arrivées possibles au camp des éléphants. L’une par bateau, l’autre par la piste. Nous arrivons donc par la piste, et nous repartirons par le lac.

Le paysage est magnifique, entourée de jungle.



Une clinique est présente pour accueillir tous les éléphants qui auraient besoin de soin sur le Laos :

Les éléphants réunis :

Le mâle reproducteur :

L’orage gronde… que faire… Bounmy décide de redescendre dans la vallée, et de nous attendre à l’embarcadère. Mais nous sommes si près du but : nous nous décidons tout de même de tenter le coup… allez prendre le bateau pour rejoindre la nurserie.

Le bateau : (construit par Bounmy)

Maïthé, une française vraiment très sympa et qui travaille là, nous accompagne.

Une Laotienne nous accompagne, elle est charmante et toute sourire :

C’est donc un peu à l’écart du camp, où deux mères vivent avec leur bébé, dont un né sur place.

L’orage gronde. Bounmi saute dans sa voiture de peur de rester coincé. Nous le retrouverons à l’autre bout du lac.

SVP.. article suivant pour les éléphanteaux !!!!!

laSof

Posté le 04 mai 2012 par dans Le Laos, Nos amis de L'Autre-Bout-Du-Monde