Nous continuons notre série d’articles sur notre voyage de fin d’année au Laos, histoire de partager avec vous nos découvertes.
un bac pour quitter les 4000 iles
Donc après avoir passé quelques jours à Si Phan Done ( Les 4000 îles) à l’extrême sud du Laos, nous sommes remontés vers le nord pour Paksé, petite ville sans grand intérêt à mon gout. Nous n’y sommes restés qu’une nuit et sommes partis dès le lendemain matin pour le plateau des Bolovens.
Il est amusant de noter que la physionomie des tuk-tuks change avec les villes. Ceux de Siem reap, ne sont pas les mêmes que ceux de Chiang Maï et ceux de Paksé sont encore très différents (moins pratiques et plus casse-gueule je trouve )
Donc le plateau des Bolovens… coeur agricole du Laos. Région fertile, bénéficiant d’un climat plus doux à cause de l’altitude (entre 500 et 1000 m), abritant encore de nombreuses minorités ethniques.
De nombreuses cascades magnifiques ponctuent notre découverte.
Village de Tad lo, au coeur des Bolovens- c’est ici que nous nous sommes arrêtés quelques jours et que nous avons passé Noël.
Une station-service mode lao.
La rivière qui borde Tad Lo.
Transport collectif des gens du cru.
Superette de Tad lo où je fais l’acquisition d’une lampe torche.
Evidement, si nous avons choisi de nous arrêter à Tad lo ce n’est pas pour le charme de sa station service ou la gentillesse de son boutiquier mais parce que l’endroit est connu pour ses cascades.
Votre sens aigu de l’observation aura certainement noté que Sophie n’a pas l’air d’avoir très chaud…
C’est un fait, nous sommes en décembre, à 800 m d’altitude, une « vague de froid » s’était abattue sur l’Asie du Sud Est à cette époque et notre vie au Cambodge nous a rendu frileux… Nous avons eu froid…
Ce froid n’empêche pas les petits laotiens d’aller à la pêche.
Armé d’un fusil sous-marin rudimentaire ce gamin plonge au pied des cascades pour dénicher les poissons qui se cachent sous les pierres.
Notez toutefois que ses petits copains se réchauffent autour d’un feu.
Raf