Laos quand tu nous tiens…

Voilà, Nous sommes au Laos.

Pays que nous avions découvert en 2008 et dans lequel nous revenons toujours avec plaisir.
Pays à la nature à moitié sauvage, aux paysages souvent magnifiques mais aussi où l’Internet est rare ce qui explique notre silence relatif.
Je profite donc de notre arrêt à Champassak (petite bourgade qui s’étend indolente sur les berges du Mékong) pour poster quelques articles.

Donc du Laos, nous connaissions déjà Vientiane (la Capitale) et Luang Prabang (ou nous avions passé presque deux mois) mais pas le Sud. Donc direction le Sud. Après un voyage en bus dont nous vous avons narré les péripéties, nous voilà donc arrivés à Si Phnan Dong ( les quatre mille îles).

Le Mékong s’élargit ici jusqu’à atteindre 14 km. Au grès de ses crues apparaissent et disparaissent 4000 îles et îlots dont certains sont peuplées. L’endroit est devenu assez touristique pour au moins deux raisons : la présence de la plus grande population de ce qui reste des dauphins du Mékong ( Une quarantaine d’individus) et des chutes d’eau (les publicitaires que le maniement les superlatifs n’effrayent guère n’hésitent pas à les appeler “le Niagara du Sud Est Asiatique).

Donc finissons en tout de suite avec ces deux curiosités ;
1 le Niagara du Sud est asiatique :
Les chutes ont un dénivelé de 12 m. Mais c’est tout de même impressionnant. Les photos effectivement ne “rendent” pas.
J’imagine la déception des premiers explorateurs français qui espéraient que le Mékong fut navigable.

2 Les dauphins du Mékong qui sont tout aussi furtifs que leurs parents à Kratie au Cambodge. Nous avons passé une heure à scruter l’eau pour voir apparaître ici ou là un aileron. Le temps de lancer un “Là!” victorieux et de pointer la direction d’un index volontaire que l’animal a déjà disparu rajoutant à la frustration de ceux qui n’avaient pas eu la chance de regarder dans la bonne direction.

Quelques minutes durant nous goûtons au plaisir d’être des naufragés volontaires sur un petit îlot désert.

Donc vous l’aurez compris le charme de l’endroit ne tient pas à ce que peuvent décrire les agences publicitaires. Non, le charme d’ici, mais aussi peut être de tout le laos tient à l’atmosphère. Calme, volupté mais sans luxe. Nous avons loué des vélos et fait le tour de l’île où nous avons abordé.


un bus de ramassage scolaire.

Petite maison normande sur les berges du Mekong

Posté le 29 décembre 2011 par dans Le Laos

Une réponse to “Laos quand tu nous tiens…”

  1. descamps :

    29 décembre 2011 at 9:48

    Je vous déteste ! Pendant que je me bats avec l’URSSAF, la TVA, des clients angoissés, des râleurs… vous profitez de la douceur paisible du Laos. Vous êtes méchants. Voilà !
    Amitiés à vous tous.