Raeksa et Kossal (suite)

Alors, suite à mon article sur ces deux enfants, nous sommes allés faire un tour à l’orphelinat le dimanche suivant.
D’une part pour le visiter, d’autre part pour revoir Kossal et Raeksa. Voir également comment ils se sentaient, comment ils avaient vécu ce retrait de l’école, voir enfin, s’ils allaient dans une autre école et s’ils en étaient contents.
Il apparait qu’à notre arrivé, ils étaient vraiment ravis de nous voir.

On nous laisse rentrer et discuter tranquillement sur un banc avec eux.
Tous les autres enfants de l’orphelinat nous entourent.
Il s’avère qu’ils vont dans une autre école. Une école Khmère. Kossal nous précise qu’ils ont été retirés de l’ISSR parce qu’il fallait qu’ils apprennent le Khmer. A la question de savoir s’ils y sont bien, Kossal me dit que ça lui donne des maux de tête. Pour Raeksa, la réponse est plutôt mitigée, elle va dorénavant à l’école où vont toutes ses copines de l’orphelinat. Elle n’a pas de préférence pour cette école ou l’autre.
Nous repartons après leur avoir donné quelques cadeaux, pour lire, écrire, dessiner.
Ils n’ouvriront les paquets qu’après notre départ. Ce qui est parfaitement normal dans leur culture.

Après renseignements, il paraitrait que c’est le directeur de cet orphelinat qui a demandé l’arrêt des subventions aux américains qui parrainaient l’école. Pourquoi ? Parce que ce ne serait pas juste pour les autres enfants qui eux, ont moins de chance. L’argument ne tient pas.
L’école leur propose de reprendre les enfants gratuitement, même leur repas de midi serait pris en charge (nous sommes plusieurs à se proposer pour participer). Mais, pour le moment, rien, aucune réponse, le directeur a fait savoir qu’il nous rappellerait.
Après 2 semaines de « non-réponse » : un courrier a été fait à la présidente de l’association en doublon avec le directeur pour reproposer nos services. Sachant que nous pouvons proposer également des cours de khmer les après-midi.
Je pense que sous peu les choses vont bouger… Enfin, j’espère, les semaines passent et cela ne va pas aider ces enfants s’ils devaient reprendre les cours. Ce que je souhaite sincèrement.

Donc, à suivre !

laSof

Posté le 30 septembre 2011 par dans Cambodge

Une réponse to “Raeksa et Kossal (suite)”

  1. descamps :

    30 septembre 2011 at 19:20

    Pas facile de faire le bien de ces enfants sans faire perdre « la face » du directeur. L’orient compliqué j’imagine…
    Il va falloir que je perde mes habitudes de « troisième ligne » pour apprendre à jouer à « l’ouverture ».