Mon gnomon et Gainsbourg

On dit que Pythagore observa alors qu’il était à Thèbes en Egypte, qu’un certain jour de l’année, à midi, le soleil éclairait jusqu’au plus profond des puits. Il en déduisit que le soleil était exactement à la vertical de Thèbes ce jour précis. Il apprit auprès des bergers que ce phénomène se produisait une fois l’an à date fixe. Il écrivit alors à l’un de ces disciples resté en Grèce et lui demanda de mesurer l’ombre d’un gnomon (un baton) ce même jour l’année prochaine.
De cette observation, il déduisit que la terre était ronde et avec la mesure de l’ombre fournie par son disciple et compte tenu de ce qu’il estimait de la distance qui le séparait de celui ci, il calcula la circonférence de la terre.

Mon gnomon à moi est en bambou et mesure un mètre environ et il n’a pas d’ombre.

Moi, je n’ai pas eu cette prétention scientifique. J’ai simplement constaté qu’aujourd’hui, à midi, mom gnomon à moi n’avait pas d’ombre. Le soleil était juste à ma verticale. Sous le soleil exactement… J’aime cette mise en perpective avec l’histoire et avec l’espace.

Et bien évidement me revient en mémoire cette chanson de Gainsbourg, dont le rythme, le phrasé correspondent si bien à la chaleur de l’instant.
http://www.youtube.com/watch?v=IUfntLqdUlA&feature=related

Posté le 13 mai 2011 par dans Cambodge

2 réponses to “Mon gnomon et Gainsbourg”

  1. labourel robert :

    13 mai 2011 at 12:17

    si les scientifiques vont à l’étranger, qui restera en France ?

  2. Fab :

    17 mai 2011 at 19:13

    Comme disent les fessebookiens: « j’aime! »^^
    bien poétique ce petit billet!
    Bisous!