Les Ferry …

Pouh là-là !Je m’aperçois avec effroi que nous n’avons pas nourri le blog depuis pas mal de temps. Et pourtant il y en a des choses à raconter…

Nous avons fort été occupés ces derniers temps :
– Le boulot bien sûr, mais pas que ça (heureusement),
– Sophie a participé activement à l’élaboration d’une semaine française à l’école ( Elle n’allait pas laisser ces bouffeurs de ketchup et d’after-height parler de notre gastronomie classée depuis peu à la liste enviée du Patrimoine Mondial de l’humanité)
– Olivier nous a rejoint. Purée ! ça fait une semaine et je n’ai pas trouvé un instant pour vous le dire. C’est donc la troisième fois en moins d’un an (l’adresse doit être bonne). Sitôt arrivé, il a proféré la traditionnelle formule « P’tain y fait chaud ! » bien compréhensible quand on vient de passer 16 h dans l’air conditionné d’aéroplane sur-présurisé et d’aérogares sur-sécurisées.

Mais la véritable raison de notre sur-booking est autre. En fait, nous nous sommes aperçus que Annie et Robert n’avait tout simplement pas visité la région. (Je leur avais soufflé quand même que si 2 millions de touristes affluent à Siem Reap annuellement, ce n’est pas que pour boire une bière sur Pub Street), mais bon…. Peut-être qu’enivrés par la langueur tropicale nous remettions toujours à demain ce que nous aurions dû faire la veille….

Mais comme l’échéance approchait inexorablement il a bien fallu un jour quitter le doux ronronnement des ventilateurs domestiques pour parcourir (en touk-touk off-course ) les pistes poussiéreuses de la campagne cambodgienne. Au programme, et au pas de charge donc : les Apsaras, le Tonlé-sap et les Temples angkoriens. Le tout bien évidement entrecoupé de repos inévitable au bord de la piscine. On ne quitte pas sans risque l’état végétatif du gecko repu pour prendre celui du touriste asiatique frénétique qui s’enivre d’être photographié sur tous les spots où il convient d’être photographié afin d’exhiber, une fois rentré au pays, de volumineux albums photo dont les présentations à ses amis, lui permettra de tester leur patience, leur politesse et leur résistance à l’endormissement.

Bref… nous n’avons pas chaumé.

Mais point n’est là le sujet du jour !
Non, Les voilà donc repartis…
Quelle idée…

Nous voulons leur exprimer nos remerciements pour être venu, pour avoir partagé avec nous ces deux derniers mois, pour leur gentillesse, pour leur disponibilité, pour leur aide…

Je crois qu’ils ont l’intention de revenir et c’est tant mieux !

Bisous à vous deux.
Nous vous aimons.