Siem Reap et le Bout-du-monde

Un ami d’ici (Jean Yves) me faisait remarquer que Siem Reap ce n’était plus le bout du Monde. Le titre de notre blog l’avait interpellé.

Il a certainement raison.
Il est installé ici depuis 1993.
Aujourd’hui nous disposons, de l’électricité, du téléphone, d’Internet, d’un aéroport international, et d’une foultitude de petites choses qui font que notre niveau de confort est comparable à celui que nous avions en Occident.
Les chibanis me parlent d’un temps ou aucune route n’était goudronnée, où il n’y avait pas d’hôtel, pas de resto, pas d’électricité ou parcimonieusement. Envoyer un fax coûtait 6$. Et ça c’était à la fin des années 90.
Depuis, le Cambodge s’est ouvert et affiche un insolent taux de croissance à deux chiffres même durant les années où la récession frappe le reste du monde.
Un des moteurs de cette croissance est le tourisme, avec surtout l’exploitation du site d’Angkor qui accueille annuellement maintenant près de deux millions de visiteurs. Rien d’étonnant dès lors, que Siem Reap se soit développée à une vitesse fulgurante.

Mais Siem Reap reste un îlot, un îlot relié au reste du monde certes, mais un îlot. C’est certainement à partir d’ici que va se développer toute la campagne environnante mais pour l’instant il y a encore beaucoup de travail.

Posté le 20 octobre 2010 par dans Cambodge