J’ai pété un câble

Hier, petit soucis mécanique : le câble d’embrayage rompu.
Donc, impossible de passer les vitesses et si on s’arrête : on cale.

Evidemment à un moment, il a bien fallu que je m’arrête : je passais par un chemin doté d’un des rares feux rouges qu’on respecte…

Tout de suite quelques motos-dop (ces motos-taxi qui attendent leur client à chaque coin de rue) viennent voir, essayent de me venir en aide…On dénude le fil, le coince avec un bout de bois, tentons de d’embrayer comme ça …. peine perdue.

J’appelle le garagiste. Il me dépêche aussitôt une moto de secours. Le diagnostique est sans appel, on ne peut pas réparer sur place, on va la tracter jusqu’au garage…

Et c’est là la magie de l’Asie. Ça ne pose de problème à personne de voir une moto en tracter une autre… Le gars qui est venu est un élève-ingénieur qui doit au cours de sa formation effectuer quelques mois à l’étranger. Ça fait un mois qu’il est là, il a déjà pratiqué ça cinq fois. Et nous sommes très bien rentrés, même sur les chemins de terre.

Le temps de la réparation, ils m’ont prêté une 600 Transalp, qui avait quelques problèmes de démarrage alors on l’a échangée contre une CB 900 (il fallait aller chercher Pauline à la « summer-school »)

C’est ce genre de détail qui nous donne cette impression de liberté.
Pas de règlement pour dire que çi ou ça est interdit. Ici on respire.

Raf

Posté le 17 juillet 2010 par dans Cambodge, Le voyage

Une réponse to “J’ai pété un câble”

  1. nadine :

    17 juillet 2010 at 9:35

    C’est sûr qu’en France, cela aurait été bien différent
    bisous à tous les 3