Les Ferry …

Tout a commencé par une bonne pluie d’orage… décidément, nous avons mal choisi notre jour. Les orages se succèdent ici, mais uniquement la nuit. Au petit matin le ciel se dégage et redevient bleu et la température remonte. Ce matin là, la pluie persiste au delà de 10H… pas de chance ?
Mais dès notre arrivée sur place au camp des éléphants, à seulement 7 Km de Luang Prabang, en pleine jungle, le temps décide d’être des plus clément…
Nous sommes donc avec Yves et sa fille Thaïs. Les filles se lancent à l’asseau des gros mastodontes…peur elles ??? pas vraiment, elles y vont d’un pas décidé !!!

Notre guide monte sur l’éléphant avec un certain style…

Après avoir sympathisé avec notre éléphante « Venne » nous partons à la conquête de la jungle.



C’est intéressant de découvrir la jungle d’en haut, on a de ce fait accès à des fruits qui nous seraient inaccessible à pieds.

Assez vite notre cornac propose à Pauline de monter devant lui sur la tête de Venne… il ne faut tout de même pas trop en demander à notre chipette… par contre Raphaël et moi serons partant pour apprendre à le conduire.



C’est là que plusieurs choses vont s’imposer à nous… un éléphant, s’il veut quelque chose, et bien il le fait… s’il décide de s’arrêter pour s’arroser de terre ou aller manger de bonnes plantes, et bien il le fait, et ne repartira que quand il aura fini. … De plus c’est très placide et très lent. Nous ne nous voyons pas parcourir des km sur son dos.
Au niveau de l’assiette (capacité à tenir en selle en toute circonstance), ce n’est pas gagné !
On pourrait penser qu’après plus de 30 ans d’équitation la chose fut aisée, et bien, c’est sans compter que nous avons le popotin sur les épaules qui bougent à chaque pas… et de ce fait, ce ne fut pas évident de prime abord.
Mais quel plaisir !

Ensuite, nous avons été soit disant les laver… quelle tromperie si je puis dire … en fait de bain, ils nous ont plutôt offert une bonne douche !



Pauline en fin de journée était beaucoup plus à l’aise sur le gentil pachyderme :

ps, si l’eau est si boueuse, m’a expliqué Yves, c’est parce qu’il a beaucoup plu quelques heures avant, sinon, elle est d’un bleu cristallin. Hé si !