MuangNoi suite

Nous sommes restés 10 jours dans ce village, alors voici encore quelques photos en vrac à vous faire partager :
Une femme qui lave ses draps dans la Nam Ou :

Le déboisement. Chaque jour la forêt prend feu, la fumée se mêlant au brouillard. La technique du brulis est ancestrale, on brule une parcelle ce qui la fertilise et la rend exploitable pendant deux ou trois ans. Ensuite on la laisse se reposer durant 7-8 ans et on recommence. Mais là c’est autre chose. C’est remplacer la forêt par de l’hévéa (pour produire du caoutchouc) ou du teck (pour les meubles de jardin).

Le terrain de foot à coté de la pagode. Chaque fin d’après midi les jeunes s’y réunissent, et jouent jusqu’au soir. La plupart sont pieds nus, certains ont des chaussures à crampons. Espérons que ceux-ci ne marchent pas trop souvent sur les pieds de ceux-là.

En route pour Ban Na. Petit village à une heure de marche. Ici, pas de voiture, pas de mobylette, une heure de marche. Quand il y a des marchandises à transporter, c’est à dos d’homme. A dos de femme devrais-je dire. Car ce sont souvent les femmes qui assurent le transport des marchandises, presque toujours… Comme ici au milieu des rizières sur le chemin de Ban Na.

Toujours sur le chemin de Ban Na, traverser les gués fait parti des petits piments de la balade. Mais comment font-ils en saisons de pluies ?

Dans un petit village, une jeune femme, belle comme un coeur, tisse une écharpe. Elle ne fait pas que ça de sa journée. Il y a toutes les taches ménagères. Elle ne s’assoit sur son métier que quand le reste est fait. Elle mettra une dizaine de jour à tisser son écharpe qu’elle pourra espérer vendre 4 $.

Les laos sont grands amateur de pétanque. Il y a des boulodromes un peu partout. Les boules sont rouillées, pas très rondes, qu’importe ! C’est le sport national.

C’est bientôt Pii May (le nouvel an) alors devant chez elle, chaque famille ou presque , sort son alambic et distille son lao-lao, son alcool de riz. Comme à chaque fête, l’alcool va couler à flot.
Un demi livre de bière coûte 1,5$, un litre de lao-lao 2$.

Sophie conduit la barque qui nous ramène à Muang Noi après une balade. Elle saura parfaitement éviter les rochers qui affleurent parfois et l’enlisement sur les bans des sable. Le lao n’a fait aucune difficulté pour lui laisser les commandes.

Des enfants qui regardent à l’intérieur de notre bungalow où Sophie donne la douche à Pauline.

Posté le 12 avril 2010 par dans Le Laos, Le voyage

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