les enfants de la misère

Les personnes les plus pauvres, mendient ou vont de rues en rues avec une charrette à bras pour récupérer des bouteilles en plastique, cartons et canettes qui seront rachetés pour quelques riels.
Les plus petits sont alors dans un hamac suspendu, dans les charrettes, au dessus des ordures ramassées. Le plus drôle peut-être, c’est que le parent tirant cette charrette tient en même temps un canard qui fait « coin-coin » et qu’il actionne régulièrement. Pour qu’on lui donne les bouteilles ou les canettes que l’on vient de finir.


Les plus grands aident leur parents :

Certain enfants accompagnent un parent invalide (aveugle ou estropié) pour demander l’aumône.

D’autres, dès 4-5 ans arpentent les sites touristiques pour vendre cartes postales, bracelets, sacs etc…

Sur la plage, il y a les vendeurs de cacahuètes, masseuses, vendeuses de fruits, de bracelets… :


Un jeune garçon arrête son travail pour s’intéresser de près à l’activité de Pauline, à savoir… jouer avec mon Iphone :

Là, des enfants à Siem Reap qui ont tous des objets à vendre et se retrouvent pour un moment « bon-enfant » :

Une vendeuse de roses, toujours à Siem reap :

Ici, une petite fille vends des coquillages à Phnom Penh… : (friandises très prisées des khmers)

Ici, Pauline se rachète des chaussures, elle en a égaré une au restaurant… (sic)
c’est une jeune fille qui aide sa famille et qui va s’occuper d’elle :

Ici, un garçon estropié, vends des livres. Après avoir regardé jouer Raphaël à rattraper des dessous de verres avec dextérité, Pauline l’encourage à faire de même…


Et là encore, un garçon qui passait par là, vendant également des livres et des vidéos, s’arrête, regarde Pauline jouer… elle lui prêtera la DS spontanément pour un moment de partage.

Des affiches incitent pourtant les parents à mettre leurs enfants à l’école plutôt que de les faire travailler, mais avec la misère, le travail des enfants restent le moyen le plus immédiat de ramener quelques riels nécessaires à la survie de la famille.

Posté le 24 mars 2010 par dans Cambodge

2 réponses to “les enfants de la misère”

  1. labourel robert :

    24 mars 2010 at 19:17

    ce qui m’épate ce sont ces jeunes qui ont entre les mains une DS,un iphone, une « fortune » pour eux, ne se sauvent pas avec. Chapeau !

  2. pierre williatte :

    25 mars 2010 at 18:28

    Votre bouchon a vraiment une belle petite goulette

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