une colline, des stupas, des mendiants et des bombes

Dimanche, promenade à la campagne.

A 40 km de Phnom Penh, se trouve le village de Oudong. Pourquoi ce village ?
Tout simplement, s’y érigent trois collines, seul relief de la région. En effet, tous les alentours de Phnom Penh sont plats, complètement plats (une bonne raison pour faire du pousse-pousse), alors vous imaginez bien que le moindre relief suscite l’attention.
Or, Oudong fut un moment la capitale du Cambodge, quand les rois khmers abandonnèrent Angkor qui était la cible d’attaques siamoises répétées.

Donc, hop ! avec notre touk-touk, en route pour la campagne, 1h et demi de trajet (ça n’avance pas trés vite un touk-touk).

En fait sur la colline il y a trois petits sommets. Chacun d’entre eux est occupé par une pagode ou des stoupas. Un chemin les relie.

Nous découvrons alors que cet endroit n’est pas seulement un lieu touristique mais aussi un important lieu de culte ou s’exerce la ferveur bouddhiste des khmers. Du coup, énormément de mendiants vont jalonner notre périple, tous les 10 m, parfois tous les 5m, parfois moins.

Parmis les inévitables marchants du temples qui occupent le pied de la colinne et qui vendent encens, fleurs de lotus et autres offrandes, il en existe du coups certains qui se sont spécialisés dans la petite coupure. Il vous échange 5 $ contre 4 $ de petites coupures, ce qui permet de donner à chacun.

Une fois là haut, on découvre la plaine et les stupas. Le plus vieux date du XVII eme. mais la majorité sont très récents. Ce relief présentant un intérêt militaire évident, de nombreux stupas furent détruits par les combats durant la guerre et quelques uns qui subsistèrent furent détruits par les khmers rouges.


Posté le 09 février 2010 par dans Cambodge

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