Les Ferry …

Voilà, les filles sont reparties pour leur périple bisannuel en France. Au programme : visites à la famille, aux amis et pour Sophie l’animation de deux stages de guérisseur.

« Et toi, Raphaël tu restes au Cambodge, comme d’habitude ! » Vous entendè-je pérorer !

Oui et non !… Oui… en effet je ne rentre pas en France, j’ai plein de choses à faire ici. Et Non, je les ai un peu accompagné… Jusqu’à Dubaï « Pourquoi Dubaï ? » Continuè-je à vous entendre …<br>

Il se fait que nous avons des amis la-bas. Fabrice et Nicole et leurs enfants Sébastien et Marc. Nous les avons rencontré ici. Les enfants partageaient la même école, je donnais des cours de Français à Sébastien en même temps qu’à Pauline. Les aficionados les plus physionomistes de notre blog sauront reconnaître leur visages dans les posts antérieurs concernant, les cooking class internationaux, les giant puppets parades, qq balades en vélo, les ginger bred parties et beaucoup d’autres évènements.

La vie a fait que après avoir managé durant trois ans le Sofitel de Siem Reap, Fabrice a trouvé un poste de manager d’un hôtel plus grand à Dubaï. Ils en étaient très contents. Dubaï ils connaissaient, ils y avaient déjà été en poste il y a 7 ans. Ils nous en avaient beaucoup parlé, ils ont piqué notre curiosité et nous leur avons rendu visite. Je passe rapidement sur le trajet qui nous a fait passé du Tuk Tuk Siem reapois à l’A380 de Emirates.

C’est la première fois que je prenais cet avion dont nous avons assisté au premier vol à Toulouse il y a 6 ans. Mais en y repensant ce voyage Bangkok-Dubaï dans le plus gros avion du monde allait donner le LA de notre séjour dans les Emirats, celui de la démesure. C’est une chose que de lire des informations, de regarder des émissions,des reportages, il en est une autre que de vivre les choses. On a beau tous savoir que c’est un pays d’opulence, bâti en quelque année sur du sable, le pays qui abrite La plus grande tour du monde et qui a crée une ile artificielles dans le golf persique, c’est autre chose que d’être emporté dans cette débauche de superlatif. Des autoroutes gigantesque, des immeubles incroyables, les voitures luxueuse, les centres commerciaux pharaoniques, tout est fait ici pour être le plus grand, le plus beau, le plus riche, le plus quelque chose…

dans un centre commercial, la vitrine d’un aquarium géant …..

A Abou Dhabi, l’une des plus grande mosquée du monde…

Bourg Khalifa la plus grande tour du monde avec plus de 800 m de haut…

Tout ici est propre, policé, neuf, bien entretenu, en parfait état de marche, spacieux, organisé, efficace, …

Quel contraste avec notre Cambodge bien aimé !

Alors qu’y avons nous fait ?

Nous avons mangé au pied de cette fameuse tour et nous avons assisté au ballets des fontaines.

Toutes les demies-heures une nouvelle chorégraphie. Le plus impressionnant pour moi est de se dire qu’ici il y a 10 ans il n’y avait que des dunes.

Fabrice manage le Palace, l’hôtel qui jouxte les fontaines.

Nous avons visité la vielle ville, qui semble avoir été rebâtie pour les touristes

Nous avons exploré des centres commerciaux déserts pour cause de Ramadan

Car sans le faire exprès, nous sommes  arrivés pour le début du Ramadan.  Ce n’est pas la première fois que nous allions dans un pays musulman durant le Ramadan. Nous avions été dans le Sud Maroc dans les années 1990. Mais là quel contraste !  En effet voir tous ces centres commerciaux quasi déserts, les autoroutes vides donnent immanquablement un sentiment étrange de cité fantôme. La majorité des gens reste chez soi. Il faut dire que ne pas pouvoir ni manger ni boire, durant toute la durée du jour en plein solstice d’été  par 45° à l’ombre; ça ne doit pas être facile. Alors les émiratis restent pour la plus part chez eux, à dormir en attendant le soir.

Et le soir c’est bombance et ripailles !

Fabrice nous a invité dans son hôtel pour la rupture du jeûne (qui est manqué par un coup de canon). D’ immenses buffets regorgent de mets aussi variés que délicieux. En ne  prenant qu’une bouchée de chaque, je n’ai pas réussi à gouter à la moitié de ce qui était proposé. Extraordinaire ! Une farandoles de couleurs, de saveurs, d’odeurs.

Le lendemain : Plage !

Encore une fois, peu de monde… la plage pour presque nous tous seuls. Une eau bien chaude, un soleil bien haut…

J’en profite pour faire un point vêtement. Vous remarquerez que Sophie est en Bikini. A Dubaï, pas de pression sur la tenue vestimentaire. Les occidentales se vêtissent en occidentales, les indiennes en indiennes, les émitaries en émiraties. Et les émiraties ne portent pas la bourka, mais le voile, que la plupart intègre à leur tenue comme un accessoire de monde, en en jouant pour être encore plus coquette.

Le lendemain visite de la Mosquée d’Abou Dhabi. La sixième plus grande mosquée du monde, le plus grand édifice en marbre jamais construit, le plus grand lustre et le plus grand tapis du monde… ( Quand je vous disais qu’ils aiment les superlatifs …) Une mosquée que les non musulman peuvent visiter.

Et là quand même, une liste de comportements à respecter :

Et quiconque a visité Angkor Wat au milieu de touristes presque nus, gueulant, grimpant sur les ruines ne peut qu’être d’accord avec ça.

Les filles tellqu’elles étaient habillées auraient certainement pu rentrer comme ça, mais qui pourrait résister aux charmes de la gandoura ?

Quand je vois comme elles sont belles, ça me donnerait presque l’envie de me convertir.

Et puis bien sûr, évidement, nous avons fait une petite virée dans le désert. En voiture ( pour une fois..ça change)… alors en voiture ça ressemble plus à un manège de fête foraine qu’à la douce lenteur du chameau qui mesure chacun de ses pas. Mais ça reste magique !

alors évidement une grande étendue de sable comme ça, sans bruit, sans rien que le vent et le ciel comme compagnon, ça me tente, mais ça me tente…

Et pique-nique dans les sables.

Donc voilà notre petite escapade à Dubaï.

Tout cela n’aurait pas été possible sans Fabrice et de Nicole qui nous ont accueilli comme des membres de leur famille. Un très grand merci à eux.

Encore un coin du monde que nous ne connaissions pas, encore beaucoup d’a priori qui s’effondrent devant l’expérience.

Seule ombre au tableau, l’inconséquence de la HSBC a bien failli ruiner ces délicieux moments… mais je vous le narrerai peut être plus tard , car l’expérience vaut d’être partagée…